empathie

Empathie : comprendre ce sentiment et savoir si vous êtes empathe ?

De nombreuses personnes se définissent comme étant extrêmement sensibles, voir hypersensibles. Parfois, c’est bien souvent les amis proches et parents qui font cette remarque, qui paraît quelque peu surprenante. Revenons sur un concept d’une importance capitale dans le developpement personnel.

Le concept d’empathie soulève de nombreuses questions notamment son processus d’apparition ou son origine. Depuis la nuit des temps, différentes notions et théories se sont succédé et ont toutes tenté de définir ce phénomène sans véritable succès.

Cette difficulté à l’expliquer de façon concise se comprend aisément tant sa définition est sujette à désaccord. Cependant, le phénomène est bien présent.

L’apparition ou non d’un sentiment d’empathie chez une personne est le résultat du produit de divers mécanismes bien souvent psychologiques. En conséquence, l’empathie se présente comme un véritable trait de caractère.

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Elle peut aussi être définie comme une expérience de nature affective éprouvée par une personne à l’égard d’une autre. Et c’est justement cet aspect émotionnel qui intéresse chercheurs et personnes qui s’estiment sujets à un manque d’empathie.

Il est donc utile de décortiquer méticuleusement sa définition contemporaine, d’étudier ses manifestations et de s’intéresser aux diverses approches de solution pour améliorer son empathie.

Empathie : ce qu’il faut savoir

Pour mieux cerner la notion d’empathie à travers les diverses fonctions et mécanismes qui interviennent, faudrait-il déjà en avoir une définition claire et précise. Il faut avouer que toute démarche d’explication est déjà un défi à part entière.

En effet, il existe encore une certaine confusion à définir de manière explicite cette absence d’empathie. Généralement, les essais de définition cherchent à s’appuyer sur différents critères ou conditions. Mais, il faut déjà noter que l’empathie est une émotion comme tout autre. Une émotion caractérisée par un état affectif : c’est l’empathie émotionnelle.

Et c’est bien celle-là qui fait l’objet de notre présente étude. Vous devez noter, que l’empathie émotionnelle à différencier de l’empathie cognitive, se réfère à la tendance ou la disposition d’un individu à ressentir un sentiment similaire à celui que ressent en l’occurrence son vis-à-vis.

Une absence totale d’empathie émotionnelle reviendrait ainsi tout simplement à ne pas éprouver de sentiment identique à celui qui traverse son collègue ou son proche, bien que conscient des émotions qui le traversent.

Cette absence de raisonnable affective exprime donc un défaut de similarité émotionnelle. Si par exemple votre état empathique n’est guère similaire à celui de votre vis-à-vis, mais que vous vous intéressiez à son état, on parlerait alors davantage de sympathie.

En effet, dans la sympathie, les sentiments ressentis sont généralement divers. À titre d’exemple, votre proche peut être submergé par un sentiment de colère. Bien que vous soyez triste pour son état, vous ne partagez aucunement son sentiment de colère. Si vous vous montrez alors intéressé par son état, c’est bien par pure sympathie.

À l’inverse pour l’empathie, vous partagez véritablement ses émotions et vous mettez également en colère pour le même motif qui l’a amené à l’être. Pour résumer, l’existence de l’empathie implique la présence d’un lien causal entre l’émotion d’autrui et sa propre émotion.

Ainsi, l’empathie est un sentiment orienté vers l’autre. C’est savoir que l’autre est dans un état émotionnel donné et le ressentir pleinement comme lui.

Cet essai de définition et d’encadrement du sens que revêt le mot « empathie » permet en l’occurrence de la distinguer d’autres sentiments proches comme la sympathie, mais aussi la compassion.

Être empathique, est-ce avoir de la compassion pour l’autre ?

Tout comme avec le sentiment de sympathie abordé plus tôt, l’empathie en tant que sentiment se rapproche d’autres formes existantes. Ainsi, certaines personnes assimilent l’empathie à la compassion.

Il reviendrait alors à dire que manquer de compassion pour quelqu’un est synonyme d’une absence notoire d’empathie.

Mais est-ce réellement le cas ? La question mérite en effet d’être posée. Si la sympathie peut être perçue comme une forme de participation aux états émotionnels des autres, qu’en est-il donc de la compassion ?

La compassion dans son sens étymologique renvoie à la souffrance : « souffrir avec ». Ainsi, la compassion implique d’être non seulement interpellé par ce qui affecte les autres, mais aussi de chercher à souffrir avec eux.

C’est donc chercher à se mettre dans une posture de personne submergée par ce que vit l’autre comme émotions sans doute négatives. Pour ainsi, chercher à soulager sa peine ou à le consoler, on cherche à vivre son état émotionnel. La compassion se démarque si bien déjà de la sympathie, qui n’est rien d’autre qu’une prise de conscience de l’état émotionnel de l’autre parce qu’on est également passé par là.

La compassion serait ainsi une mutation de l’empathie en action. Être compassionnel, c’est donc refuser de rester spectateur du malheur de l’autre et vouloir apporter des solutions efficaces pour soulager sa peine. À l’évidence, exprimer de la compassion pour quelqu’un nécessite une forte dose d’implication émotionnelle.

Pour résumer, la compassion est un stade plus ultime de l’empathie. Les deux étant bien entendu des sentiments. Quand l’empathique cherche à se limiter à la compréhension des états de l’autre, le compassionnel cherche plutôt à se montrer bienveillant, avec la ferme résolution d’extirper l’autre de son état de souffrance en lui injectant des sentiments positifs.

Comment déterminer si l’on est empathique ou non ?

Il est souvent bien difficile de déterminer si un individu est capable d’empathie ou non. Mais le fait de savoir que l’empathie joue un rôle pour le sens moral est déjà une bonne piste pour déterminer si l’on est empathique ou non.

En effet, l’empathie demeure associée à un comportement prosocial qui vise à aider les autres. D’une part, si vous vous montrez disposé pour un partage émotionnel, alors vous êtes qualifié de personne empathique. En effet, il faut savoir que le partage émotionnel vous permettra de vous sentir plus proche de l’autre.

Ainsi, vous serez parfois plus enclin à porter des jugements de valeur sur des personnes dont vous partagez les mêmes attitudes. En conséquence, être dans un certain état affectif favorise le renforcement de cette cohésion sociale.

Être empathique traduit également une intuition poussée à deviner plus aisément les émotions des autres. En effet, une personne empathique est très habile pour déceler l’état émotionnel dans lequel se situe son entourage. Une telle personne dispose à ce titre, d’un bon flair qui lui permet, malgré les apparences, de sentir qu’une personne est en réalité anxieuse et déprimante.

Cette tendance fait que la personne empathique attire vers lui inconsciemment des gens à la recherche d’aide. En effet, les gens ont tendance à se confier instinctivement à des personnes qu’ils jugent empathiques et à même de comprendre leur situation en espérant compter sur leur compassion.

Si vous êtes une personne empathique, alors vous avez sans doute déjà la réponse à la question. Douée d’une bonne intuition, une personne empathique connaît généralement les bonnes réponses à apporter aux questions qui lui sont posées. Il s’agit là d’une qualité que développent de nombreuses personnes empathiques, dès leur enfance.

Être une personne empathique, c’est ressentir des émotions fortes un peu partout. Une telle personne n’a généralement pas de zone de confort où il ressentira mieux les vibrations. Non, il peut ressentir des émotions lors d’une marche ou au supermarché en croisant un inconnu.

Quand une personne de votre famille traverse une crise ou un problème de santé, qu’elle essaie de se cacher, votre intuition vous amène à le ressentir et à adopter une démarche pour provoquer le dialogue.

Cette empathie s’étend aussi à l’égard des animaux. Quand votre animal de compagnie devient peu sociable ou souffre en silence, vous aurez toujours le bon réflexe de le remarquer au plus tôt.

Comment cultiver et développer son empathie envers les autres ?

Se mettre dans la peau de l’autre et comprendre son état émotionnel n’est pas toujours un exercice aisé, surtout si l’on n’a pas développé ces traits dès l’enfance ou à jeune âge. Cependant, rien n’est pour autant perdu.

Et il n’est jamais tard pour se montrer plus à l’écoute de votre entourage et leur témoigner toute votre attention. Votre volonté étant déjà votre premier carburant, il faudra rajouter quelques ingrédients pour atteindre la bonne carburation.

Le travail sur soi

L’empathie est une notion qui repose fondamentalement sur la compréhension générale de l’autre, de ses sentiments et de ses émotions. Mais pour développer cette capacité, il faut avant tout travailler sur vous-même.

Ce travail implique en conséquence de vous montrer peu égoïste, narcissique ou encore trop concentré sur votre propre bien-être. Vous devez en outre pouvoir ressentir les émotions des autres sans chercher à porter un jugement.

Cet apprentissage demande un réel don de soi. Il est alors utile de procéder en plusieurs étapes. D’abord, vous devez cultiver une certaine estime de vous sans bien évidemment tomber dans le narcissisme.

La confiance en soi et la curiosité

Avant d’aimer les autres et vous mettre à leur place, vous devez vous accepter et vous aimer. Il est donc primordial de travailler fortement sur votre confiance en vous-même et d’apprendre à connaître vos qualités, vos capacités ainsi que vos limites. Ce serait ainsi le premier pas pour accepter et comprendre les autres.

Ensuite, vous devez affiner votre curiosité ainsi que vos sens d’écoute et d’observation. La personne empathique est celle qui se porte vers les autres.

Par conséquent, vous devez être suffisamment curieux pour avant tout vous intéresser aux autres. Il s’agit là, d’apprendre à porter un intérêt réel et désintéressé aux autres. Cela peut se traduire par le fait de nouer le dialogue à travers des questions.

L’écoute et l’absence de préjugés

Avoir de l’empathie, c’est également miser sur l’écoute que recherche avant tout l’autre. Si vous posez des questions par curiosité, il faudra être attentif aux réponses qui vous seront formulées.

Cela vous donnera l’opportunité de proposer des solutions en trouvant la logique dans le problème que vit l’autre. Vous devez donc apprendre à lire le langage corporel de l’autre en vous exerçant à décrypter ses gestes. Enfin, vous devrez travailler sur votre ouverture d’esprit.

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QUI SUIS-JE ? Namaste ! Je m’appelle Reyhana et mes origines sont un mélange d’Inde et de Laos. J’en suis fière, et grâce à elles, j’ai eu l’occasion de voyager, j’ai pu m’ouvrir très tôt à l’éveil (non pas religieux, mais spirituel) en m’intéressant de plus près au Bouddhisme, à l’hindouisme, mais aussi à la méditation que je pratique énormément au quotidien. La spiritualité est souvent moquée et confondue avec une pratique d’illuminé, pourtant nombreux sont ses bienfaits, surtout dans notre monde moderne où tout est rapide et dans lequel nos sens sont sur sollicités. Cela fait maintenant plus d’un an que j’ai ouvert ce blog pour vous faire partager un peu de mon univers et vous donner des conseils pour vous initier et progresser. Ce blog n’a rien de moralisateur, au contraire ! C’est un espace ouvert à la critique et à l’échange, dans la lignée des principes de mon éducation. Après tout, je ne suis qu’une « gamine » de 24 ans, en paix avec elle-même et les autres, qui aime partager et surtout recevoir. Sur le plan un peu moins mental et plus physique, je pratique assidûment le Yoga et je suis végétarienne. Voilà, c’est déjà pas mal pour un début, pour faire plus amples connaissances, c’est à côté => « Nos pensées, nos paroles et nos actes en harmonie » – Ghandi