La méditation est un ensemble de techniques d’entraînement mental. Vous pouvez utiliser la méditation pour améliorer votre santé mentale et vos capacités intellectuelles, et aussi pour améliorer votre santé physique.
Certaines de ces techniques sont très simples et accessibles à l’apprentissage via des livres ou des articles, d’autres en revanche, exigent les conseils d’un professeur de méditation qualifié.
La plupart des techniques de méditation incluent certains des aspects suivants :
Si quelques pensées étrangères s’introduisent, mettez-y fin et retournez à l’objet de la méditation.
Les différentes techniques de méditation diffèrent selon le degré de concentration, et de la manières dont les pensées interferantes sont traitées.
Selon certaines techniques, l’objectif est de se concentrer intensément, afin qu’aucune pensée étrangère ne puisse vous atteindre.
La méditation vient de la racine latine « meditatum« , qui signifie « méditer ». La première fois que le terme « méditato » a été utilisé pour désigner un processus pas à pas, c’est au 12ème siècle par un moine nommé Guigo II.
En vérité, personne ne sait exactement quand l’histoire de la méditation a commencé, si ce n’est que c’est sans doute le fruit d’un heureux accident. En essayant de remonter dans le temps jusqu’au moment où la méditation a débuté, on se heurte généralement au contexte religieux dans lequel la méditation a été pratiquée.
Certaines données ont montré qu’à l’époque préhistorique, les civilisations plus anciennes utilisaient des chants répétitifs et rythmiques lors des offrandes à leurs dieux.
Il est également possible que l’un de nos anciens parents ait découvert la méditation après une longue journée de chasse et de cueillette, en étant resté assis à regarder le feu tout en entrant dans un état de transe.
Certaines des premières références à la méditation se trouvent dans les écritures hindoues et c’est vers les 5e et 6e siècles que l’on commence à voir d’autres formes de méditation développées dans la Chine confucienne, la Chine taoïste et l’Inde bouddhiste.
Cependant, la pratique structurée de la méditation, plus familière de la « méthode moderne de méditation » remonterait à 5000 ans, avec le développement de la méditation en Inde.
Le but initial des Hindous était de comprendre et de se rapprocher de la vraie nature de Brahman (« Dieu ») ; le développement par Siddhartha Guatama, « le Bouddha« , a commencé quand il a atteint l’illumination en méditant sous un arbre de Bodhi vers 500 avant JC.
La division majeure entre la méditation hindoue et la méditation bouddhiste s’est produite lorsque les adeptes bouddhistes en vinrent à penser que la méditation devait être utilisée pour parvenir à une compréhension plus étroite d’un être supérieur (ce à quoi servait la méditation hindoue) plutôt qu’un moyen de réaliser son interdépendance avec toutes choses.
A mesure que le bouddhisme japonais se développait au cours du 8ème siècle, le moine japonais Dosho a appris le zen lors d’une visite en Chine et quand il est revenu, il a ouvert sa première salle de méditation au Japon. Il écrivit les instructions pour la méditation assise, « Zazen« , et créa une communauté de moines qui se concentrait principalement sur cette forme de méditation.
Le christianisme, l’islam et le judaïsme avaient aussi leurs propres formes de méditation. La méditation juive comprenait des approches méditatives de la prière et de l’étude, telles que les pratiques kabbalsitiques, la méditation islamique comprenait la répétition des 99 noms de Dieu ainsi que des contrôles respiratoires, et la méditation chrétienne orientale consistait en la répétition de certaines postures physiques et la répétition de prières.
La méditation a plusieurs vertus :
Récemment, de nombreuses recherches ont été menées sur les effets de la pleine conscience sur le cerveau.
Il est clair que la pratique de celle-ci peut mener à des résultats positifs, mais de nombreux chercheurs veulent savoir pourquoi elle fonctionne aussi bien.
C’est là qu’intervient la neuroplasticité.
La neuroplasticité est, à son niveau le plus élémentaire, la capacité du cerveau à changer et à s’adapter au fil du temps.
Cette adaptation se produit régulièrement, car le cerveau travaille constamment à se rendre plus efficace.
Mais la neuroplasticité présente un intérêt particulier pour les chercheurs dans le contexte des lésions cérébrales, comme dans le cas d’accidents vasculaires. Nos cerveaux peuvent en fait « se réorganiser » pour que les fonctions se poursuivent sans entrave après une blessure traumatique.
Chaque fois que nous terminons une nouvelle tâche ou que nous trouvons une façon plus efficace de faire quelque chose, notre cerveau en prend bonne note.
Par exemple, la pratique de la méditation a été liée à l’augmentation de l’épaisseur du cortex, une zone importante pour les fonctions cognitives générales comme l’attention et le traitement sensoriel.
De même, la méditation à long terme est liée à une matière grise plus dense dans le tronc cérébral, une zone liée au contrôle cardiorespiratoire. Cela peut aider à expliquer comment la méditation produit des résultats positifs dans le domaine cardiovasculaire, ainsi que dans le domaine de la santé en général.
Il semble donc que de méditer puisse rendre le cerveau plus apte à apprendre et à se souvenir !
Une étude a utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle pour évaluer les changements dans le cerveau après un cours de huit semaines de méditation pleine conscience.
Les résultats ont montré que le cortex préfrontal, l’hippocampe et d’autres zones ont connu une activité et une connectivité accrues, tandis que l’amygdale a connu une diminution de l’activité fonctionnelle et une désactivation plus précoce après exposition à des stimuli émotionnellement chargés.
Cela signifie que les zones du cerveau associées au fonctionnement de niveau supérieur étaient plus actives, tandis que la zone du cerveau qui gère le stress et les émotions fortes était moins impliquée.
Ces résultats correspondent aux changements de comportement que nous constatons après un programme de pleine conscience, comme une meilleure régulation des émotions, une augmentation de la réactivité et une meilleure performance dans les tâches.
L’hypnose peut avoir certaines similitudes avec la méditation comme la relaxation et les bienfaits psychothérapeutiques.
La différence toutefois est la suivante : lorsque vous méditez, vous êtes en contrôle avec vous-même, tandis qu’avec l’hypnose, vous laissez une autre personne vous contrôlez.
Voici une forme simple de méditation :
1. Asseyez-vous dans un bon fauteuil dans une position confortable.
2. Détendez tous vos muscles autant que vous le pouvez.
3. Cessez de penser à quoi que ce soit, ou du moins essayer de ne pas penser à autre chose (pas facile je sais).
4. Concentrez-vous sur votre respiration, détendez tous les muscles de votre appareil respiratoire.
5. Répétez ce qui suit 10 20 minutes :
A mesure que vous avancez dans cette méditation, vous devriez vous sentir plus détendu dans votre esprit et dans votre corps, sentir que vous respirez de manière plus efficace, et que la circulation du sang dans tout votre corps
Attention à la méditation : comme n’importe quel type d’entrainement, elle peut être exagérée et aller jusqu’à l’épuisement. Par conséquent, méditer peu au début en augmentant vos temps de méditation petit à petit. Mieux vaudra toujours 5 minutes de méditation quotidiennes que 2h une fois toutes les deux semaines.
Il existe de nombreuses formes différentes de la méditation, voici une liste non exhaustive :
22 clés pour apprendre la méditation et se relaxer !
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« Chaque matin est une renaissance. Ce que nous faisons aujourd’hui est ce qui compte le plus. » – Bouddha
Bien que chacun ait quelque chose à gagner à pratiquer la méditation pleine conscience, il y a tout de même une petite mise en garde : pour tirer le maximum d’avantages de la méditation, il faut vraiment qu’il s’agisse d’une pratique ancrée, ce qui signifie qu’elle doit se produire régulièrement.
La bonne nouvelle, c’est que si la pratique régulière est vitale, elle n’a pas besoin d’être un engagement énorme. Même une brève pratique quotidienne de 10 minutes peut se traduire par une augmentation des fonctions cognitives.
La méditation est une bonne méthode pour se détendre le corps et l’esprit, mais il est parfois difficile de la pratiquer régulièrement. Lorsque nous ne sommes pas conscients de nos pensées et nos pulsions, nous ne pouvons pas changer de manière positive.
Mais quand nous apprenons à les observer, on peut alors libérer leur pouvoir sur nous. La Méditation est une pratique pour observer ces pensées, pour être plus attentifs tout au long de la journée.
Voici cinq étapes simples pour que la Méditation devienne une habitude :
Réalisez ces étapes chaque jour, à peine deux minutes vous permettra de faire entrer la méditation comme une habitude. Vous allez connaître par cœur les gestes : une bonne respiration, une bonne tenue, vous verrez au fur et à mesure les bienfaits de cette forme de relaxation, et vous aurez envie de pratiquer d’avantage pour obtenir plus de bénéfices.
La méditation en tant que rituel de votre journée vous permettra de vous sentir plus zen, plus serein face aux tracas du quotidien et d’appréhender mieux le stress. Pour que la Méditation devienne une habitude, validez chaque jour ces 5 étapes !
Maintenant, je sais que la méditation n’est pas chose aisée à aborder, vous pouvez vous laisser faire en pratiquant la méditation guidée pour commencer sur de bons rails.
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